[Élections générales] : L’Udis demande le report de la date du 26 août 2023
Le directoire de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), parti membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, a fait cette proposition au CGE et au ministère de l’Intérieur, au cours d’un échange avec la presse, ce jeudi 6 juillet, à Libreville.
LA date limite des dépôts de candidatures pour les élections générales au Gabon (présidentielle, législatives et locales) est fixée au 11 juillet 2023, et celle du scrutin desdites élections est programmée pour le 26 août prochain.
Ces dates semblent poser problème aujourd’hui, à cause de nombreux écueils constatés dans la préparation de ce triple scrutin. L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), un parti membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (au pouvoir au Gabon), a exprimé son inquiétude, au cours d’un échange avec la presse ce jeudi 6 juillet à Libreville, quand à l’organisation à « la va-vite » des dites élections par le Centre gabonais des élections (CGE) et le ministère de l’Intérieur.
Le parti du président Hervé-Patrick Opiangha a simplement demandé le report des dates retenues, afin de permettre, non seulement au CGE, mais également aux acteurs politiques, une meilleure organisation et préparation de ces trois élections aux multiples enjeux pour l’avenir du Gabon.
« Au regard des délais impartis dans le processus électoral en cours, L’Udis déplore que le CGE ne dispose pas, à ce jour, malheureusement, d’imprimés de fiches des candidatures, de déclaration sur l’honneur dont la distribution se fait au compte-gouttes, quand elle existe », regrette L’Udis.
Et, les responsables dudit parti de poursuivre que : « Cette carence, à elle seule, devrait entraîner un report des élections pour tenir compte, à la fois, de la nécessité d’une participation, la plus large possible, de la volonté de la transparence et d’apaisement voulu par tous les acteurs politiques », pensent les leaders de l’Udis.
Le parti cher à Hervé-Patrick Opiangha dit avoir fait constater par un cabinet d’huissiers de justice, les carences actuelles qui mettent à mal le processus électoral dans notre pays. l’Udis pense d’ailleurs que : « Le CGE ne peut imposer un chronogramme aussi rigoureux sans s’y être préparé et ce, conformément à la loi ».
La Rédaction