[Élections générales 2023] : L’UDIS invite les leaders politiques à l’apaisement

C’était au cours du traditionnel échange avec la presse nationale et internationale des responsables de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), ce jeudi 20 juillet 2023, à Libreville.

DANS son rendez-vous hebdomadaire avec les professionnels de la communication, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), parti politique cher au président Hervé Patrick Opiangha, a décrypté l’actualité politique de l’heure dans notre pays à quelques semaines des élections générales : présidentille, législatives et locales.

Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : le climat politique actuel; la modification de la loi électorale. Au vue de la tension qui prévaut à l’heure actuelle au niveau de la classe politique de la majorité, de l’opposition et de la société civile, l’UDIS, par la voix de son porte-parole, Jo Dioumy Moubassango, a invité les uns et les autres à l’apaisement.

« Ces derniers jours, nous observons un regain de tension et de crispation dans le champ politique. Cette atmosphère délétère, qui découle de joutes oratoires musclées entre hommes et femmes politiques de premier plan, de l’opposition , de la majorité et de la société civile, ne renvoie pas la meilleure image de la politique et de la démocratie gabonaise », a regretté le porte-parole de l’UDIS.

Une guéguerre qui semble se radicaliser au travers les arènes politiques de chaque camp. Soucieux de l’avenir du Gabon et de ses enfants, « l’UDIS a appelle à la retenue, à la sagesse et à l’humilité. Ces notions qui font partie de nos valeurs traditionnelles, doivent porter les échanges entre les acteurs politiques du Gabon. Il en va de la décrispation et de l’apaisement du débat politique et de la stabilité de notre pays », a exhorté Jo Dioumy Moubassango.

A travers cet appel, l’UDIS veut consolider la cohésion nationale et le vivre-ensemble. S’agissant de la modification de la loi électorale tant décriée par l’opposition, l’UDIS pense que : « Aucune loi n’interdit formellement la modification du Code électoral en année électorale, du Centre gabonais des élections (CGE), du gouvernement et des deux chambres du Parlement. Ce qui est interdit par les dispositions de la loi, est de procéder à un redécoupage électoral en pleine année électorale ».

La Rédaction

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