Éducation : Le Sena célèbre l’enseignant lors de sa rentrée syndicale

Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a effectué sa rentrée syndicale 2024-2025, le samedi 5 octobre dernier à Libreville, au cours de la célébration de la Journée mondiale des enseignants.

LES enseignants membres du Syndicat de l’éducation nationale (Sena) ont effectué leur rentrée syndicale 2024-2025, le samedi 5 octobre dernier à leur siège sis à La Peyrie, à Libreville, à la faveur de la célébration par la communauté internationale de la Journée mondiale des enseignants sous le thème : « Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’Education ».

En présence des membres du bureau exécutif national, des secrétaires provinciaux et départementaux du Sena arrivés de l’ensemble du Gabon. Le secrétaire général par intérim (SGI) du Sena, Magloire Memiaga, de préciser que « Célébrée le 5 octobre de chaque année, la Journée mondiale de l’Enseignant rappelle l’importance de garantir un enseignement de qualité pour tous, en mettant en avant les défis auxquels sont confrontés les enseignants et les autres personnels de l’éducation ».

C’est également un moment idoine, de reconnaître la contribution inestimable des enseignants, pour le développement du pays dans le cadre de la transformation de l’éducation et de l’atteinte de l’ODD 4 d’ici 2030. Le SGI s’est réjoui que, depuis le coup de libération du 30 août 2023, le système éducatif gabonais, à l’instar des autres institutions du pays, connaît une certaine restructuration.

Toutefois, « en dépit des efforts consentis par les autorités de la transition aux fins de sa redynamisation, on relève que bien de maux entravent gravement son bon fonctionnement », a regretté Magloire Memiaga. Il a cité à titre d’exemple, entre autres, « une gestion approximative des ressources humaines ; l’exécution tardive des budgets d’établissements ; la publication tardive des mutations, affections et nominations ; l’épineux problème des vacations qui jusque là ne sont toujours pas payées après service fait ; la caducité du cadre normatif et des statuts particuliers du secteur éducation (loi 20/92) ; l’absence d’un plan directeur des activités du ministère de l’Education nationale ; l’absence criarde du personnel enseignant ; le manque de collaboration entre le ministère de l’Education nationale avec le privé confessionnel et le privé laïc… », a énuméré le SGI du Sena.

Cependant, les syndiqués du Sena se sont réjouis de l’octroi de plus de mille postes budgétaires au secteur éducation par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema ; du retour du paiement des bourses aux meilleurs élèves ; de la construction et de la réhabilitation de quelques établissements scolaires ; du retour des concours et du recrutement direct des enseignants.

En outre, les responsables du Sena ont invité la communauté éducative à prendre une part active au processus en cours dans notre pays, qui constitue la première étape d’un retour à l’ordre constitutionnel. D’autres questions d’actualité éducative et nationale, non moins importantes, ont été évoquées par les membres du Sena, au cours de leurs rentrée syndicale.

La Rédaction

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