[Développement du secteur agricole] : Le ministre Charles Mvé Ellah remet les engrais aux responsables provinciaux

Il s’agit d’un don de 2000 tonnes d’engrais offerts par Sa majesté le Roi Mohammed VI du Maroc à son frère, Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise.

DANS le cadre du développement du secteur agricole au Gabon, le ministre de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de la Valorisation de la ruralité, Charles Mve Ellah, a remis un important don de 2000 tonnes engrais aux responsables des provinces agricoles du pays, le mardi 28 février 2023, au siège de la Caistab, à Libreville. Ce don provient de Sa majesté le Roi Mohammed VI du Maroc à son frère, Ali Bongo Ondimba, chef de l’État Gabonais.

Ce don a été remis aux responsables du secteur agricole de l’ensemble du pays, en présence du ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, chargé de l’Entrepreneuriat national et de l’Economie sociale, Yves Fernand Mafoumbi, du coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO, Dee représentants résidents du PNUD, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

« Il y a quelques jours, le mercredi 15 février 2023, Sa majesté, le Roi Mohammed VI, procédait à la remise d’un din constitué de 2000 tonnes d’engrais à Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’État. Ce don, destiné aux agriculteurs gabonais, est non seulement un signe fort du renforcement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République gabonaise, mais témoigne aussi de la solidité des liens qui unissent le Président de la République, Chef de l’État, à son frère, Sa majesté le Roi Mohammed VI », a indiqué Charles Mve Ellah.

Selon le membre du gouvernement, ce don royal, constitué de 40 000 sacs de 50 kilogrammes, arrive à point nommé. Il devra, à terme, à booster la production agricole nationale.

Aussi, ce don s’inscrit-il dans l’atteinte de l’objectif fixé par l’Union africaine (UA). Également, « nous pouvons affirmer que ce don est un pas en avant vers la mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja (Nigeria), en 2006, sur les engrais azotés, en faveur de la révolution verte africaine », a poursuivi le ministre de l’Agriculture.

M. Mve Ellah n’a pas manqué de rappeler que l’objectif global que s’est fixé le département dont il a la charge est « d’atteindre l’autosuffisance alimentation ». Un challenge qui reste d’actualité, notamment : réduire considérablement la dépendance aux importations alimentaires, en produisant environ 50% de la consommation à l’horizon 2025.

Le membre du gouvernement a, en outre, rappelé que la crise ukrainienne a déstabilisé la production et les circuits d’approvisionnement internationaux en intrants agricoles. Cette situation a contribué à la rareté de ces produits, et par conséquent, à l’augmentation des prix des engrais sur les marchés internationaux, pénalisant ainsi fortement les agriculteurs du continent africain en général, et ceux du Gabon en particulier.

Charles Mve Ellah a exigé aux responsables des services techniques : « compétence, rigueur et professionalisme », dans la gestion rationnelle et la distribution équitable des stocks d’intrants agricoles reçus.

Par Emmanuel EBANG MVE