Député Sosthène Nguema Nguema : « Lors du référendum, les gabonais seront invités à choisir entre l’ancienne Constitution serpillière et la Constitution qui émane du Dialogue national inclusif »
Le député Sosthène Nguema Nguema a profité de ses vacances parlementaires, pour échanger avec la presse, le… juillet 2024, à l’Hôtel de ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Il en a profité pour inviter les gabonais à voter massivement le « oui », lors du prochain référendum.
EN vacances parlementaires depuis quelques temps à Oyem, le député Sosthène Nguema Nguema, a échangé avec la notabilité et les médias, les 22 et 23 juillet 2024, à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon). Le but de ces échanges : faire la restitution des travaux de la première session parlementaire à l’Assemblée nationale, faire un rendu des résolutions du Dialogue national inclusif du mois d’avril dernier et donner un point de vue sur le référendum à venir au Gabon.
Un rendez-vous du donner et du recevoir, qui a été organisé à l’Hôtel de ville du chef-lieu du Septentrion. Occasion pour le député d’inviter les Oyemois à voter massivement pour le « oui », lors du prochain référendum qui sera organisé dans notre pays.
« Au cours du référendum que notre pays va organiser vers la fin de l’année, nous, les gabonais, serons invités à choisir entre l’ancienne Constitution ou la nouvelle Constitution issue des recommandations du dernier dialogue national inclusif. Mieux, la question qui sera posée aux gabonais est : acceptons-nous l’ancien Gabon qui avait une Constitution serpillière, ou le nouveau Gabon dont la Constitution émane des recommandations du dialogue national inclusif ? », a informé Sosthène Nguema Nguema.
A la question de savoir pourquoi les populations doivent-elles voter le « oui » à ce référendum ? Le parlementaire n’est pas allé par le dos de la cuillère : « Il faut voter oui parce que le prochain référendum est une émanation du dialogue national inclusif d’avril dernier (…) Je suis déçu d’entendre certaines personnes qui se demandent : pourquoi commencer à faire la campagne pour le oui au référendum sans qu’on ne connaisse le contenu de la nouvelle Constitution. A ces personnes, je réponds que moi, je connais plus de 80% de la nouvelle Constitution puisqu’elle émane du Dialogue national inclusif », a déclaré le député d’Oyem.
Selon lui, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema suivent un processus clair de mise en place d’un nouveau Gabon, d’un Gabon digne d’envie. « La transition a un processus. Il y a eu le coup de libération du 30 août 2023, ensuite le dialogue national inclusif d’avril 2024, puis le référendum à venir (…). Comme je sais que tous les gabonais sont d’accord avec ce processus, nous allons voter oui pour cette Constitution, pour montrer à la face du monde que nous sommes tous d’accord avec le nouveau Gabon qui est en train d’être mis en place », a exhorté M. Nguema Nguema.
Un échange qui a été très apprécié par la population du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
La Rédaction
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