[Climat malsain autour des Panthères] : Nécessité d’extraire « le bon grain de l’ivraie » au sein et autour de la tanière
L’équipe nationale du Gabon n’a que trop souffert des humiliations, du climat malsain et des tensions internes régulières. Certains joueurs, à l’instar du capitaine Bruno Ecuelé Manga et l’attaquant Aaron Boupendza ont appelé à la fin de la récréation avant et après les derniers événements inadmissibles de Barcelone et de Kinshasa. Il faut que certaines têtes tombent enfin, pour le bien du Vert-Jaune-Bleu national.
L’ÉQUIPE nationale du Gabon, les Panthères, est-elle devenue la cour du roi Pétaud ? Au vue et à la lecture du climat qui y règne depuis ces six ou cinq dernières années, d’aucuns peuvent aisément répondre par l’affirmative.
Trop d’humiliations, d’amateurisme et de tensions au sein et autour de la tanière sont, entre autres facteurs qui sont à l’origine des échecs à répétition de cette équipe nationale du Gabon de football. Un groupe des Panthères qui regorge en son sein des talents enviés par certaines sélections nationales africaines et d’ailleurs.
Avec les Aubameyang, Lemina, Ecuelé Manga, Bouanga, Boupendza, Ndong Ibrahim, Kanga, Allevinah, Meye, et bien d’autres noms très connus dans les plus grands championnats de l’hexagone, les Panthères du Gabon n’arrivent toujours pas à s’attirer du respect au-delà des frontières. La faute à certaines personnes indignes et à l’amateurisme congénitale avéré,qui fréquentent au quotidien ces « professionnels » du football.
Il est plus que temps que ces personnes, qui n’apportent que la poisse et l’échec, soient dégagées au sein et autour de la tanière. Le peuple gabonais et les joueurs de l’équipe nationale n’ont que trop subi les humiliations entretenues par un groupuscule de personnes qui a presque élu domicile au sein de la tanière.
Ces personnes sont bien visibles à la fédération gabonaise de football (FEGAFFOOT) et au ministère des Sports. Elles sont dans tous les voyages de l’équipe nationale et n’y apportent que la malchance.
Nos ambassadeurs nos doivent plus subir le martyre de l’aéroport de Banjul en Gambie, de la Coupe d’Afrique des nations du Cameroun et de Barcelone en Espagne. Le public gabonais est impatient que les chefs de délégations à ces différents événements malheureux, leur rendent des comptes (sous forme de bilan), afin que les responsabilités des uns et des autres soient dégagées par les décideurs.
Il est plus que temps que le pilotage à vue, à l’origine de ces humiliations, cesse à jamais au sein des sélections nationales gabonaises. Il est plus que souhaitable qu’au sortir du match contre la Mauritanie prévu pour le mercredi 8 juin 2022, que les différents responsables en charge de la gestion des Panthères, soient convoqués autour d’une même table, pour rendre compte.
Car, la victoire miraculeuse des Panthères devant la République démocratique du Congo (RDC), le samedi 4 juin à Kinshasa (0-1) ne doit masquer le malaise qui a pignon au sein et autour de l’équipe nationale depuis quelques années. Une gangrène qui faut impérativement extraire pour éviter une nouvelle propagation.
Par Emmanuel EBANG MVE