Brice Laccruche Alihanga dans un état critique ?

Rongé par un cancer et affaibli par des procès à n’en plus finir, l’ancien directeur de cabinet du président déchu, Ali Bongo Ondimba, a été conduit dans une ambulance médicalisée dans une structure de santé de Libreville. Selon son conseil, il serait dans un état d’inconscience. La Cour criminelle spéciale aurait décidé, ce mercredi 12 juin, d’aller au chevet du malade pour s’enquérir de son état de santé réelle.

BRICE Laccruche Alihanga (BLA), ancien directeur de cabinet du président dechu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, serait, depuis la nuit de mardi 11 à mercredi 12 juin 2024, dans un était très critique. Rapportent plusieurs de nos confrères à travers les réseaux sociaux.

Rongé depuis quelques temps par un cancer et affaibli par des procès judiciaires à n’en plus finir, BLA aurait été transféré de toute urgence au Centre hospitalier universitaire d’Angondjé (nord de Libreville), dans une ambulance médicalisée. Il serait actuellement dans un état d’inconscience totale.

Une situation qui n’a pas laissé indifférent les avocats du malades. Lesquels jugent inacceptables, « le mutisme » observé par les autorités judiciaires de la Transition, face à la « parodie de justice » que serait victime leur client très malade. « Le collectif des avocats déplore avec la plus grande fermeté, le manque d’humanité et de considération dont notre client a été victime en étant contraint de subir une série de procès ce, malgré son état de santé critique », ont relevé les avocats de BLA.

Lesquels appellent les autorités judiciaires à « prendre en compte l’état de santé de M. Brice Laccruche Alihanga, et à faire preuve d’humanité et de compassion en suspendant les procédures en cours jusqu’à ce que sa santé lui permette de participer équitablement à son procès », exhortent le collectif des avocats de la défense.

Rappelons que l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba est poursuivi par la Cour criminelle spéciale de Libreville de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux. Après son hospitalisation, plusieurs voix dans l’opinion se sont levées (à travers les réseaux sociaux) pour demander la suspension des poursuites judiciaires de ce compatriote, pour lui permettre de s’occuper d’abord de sa santé.

Aux dernières nouvelles, la Cour criminelle spéciale aurait décidé d’aller au chevet de l’accusé, pour s’enquérir de son état de santé réelle. Dans la mesure où BLA n’a pu se présenter à la barre, pour une énième audience qui était prévue pour le mercredi 12 juin 2024 dans la capitale gabonaise.

La Rédaction

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