Bitam : Le député David Ella Mintsa rend compte aux populations du 4e siège du Ntem
LE député du 4e siège du département du Ntem, à Bitam, David Ella Mintsa, a fait son compte rendu parlementaire aux auxiliaires de commandements et certaines populations du canton Kess, le 25 août 2021, au quartier Bindoumessang, à Bitam.
Une rencontre qui s’est déroulée dans le respect des restrictions sanitaires dues à la Covid-19. En présence du préfet du département du Ntem, Jean Claude Mounziegou Maloulah, du président du Conseil départemental du Ntem, Lambert Edou, du membre du bureau politique (MBP) du Parti démocratique gabonais (PDG), Denise Okomo Abessolo.
D’entrée, le député a rappelé que conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution, l’Assemblée nationale a clôturé le 30 juin dernier, sa première session ordinaire de l’année 2021. Outre, la présentation par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, d’un Livre Blanc pour la paix, ouvrage réalisé à partir de la collation de la contribution de diverses personnalités, la clôture de cette première session était particulièrement émouvante.
En ce qu’elle marque la fin du système des doubles sessions annuelles à l’Assemblée nationale. En effet, conformément aux nouvelles dispositions de la Constitution adoptées le 30 décembre 2020, l’Assemblée nationale rentrera à partir du 1er octobre 2021, dans un nouveau cycle de fonctionnement, marqué par la tenue d’une session unique de neuf mois.
A en croire l’élu national, au cours de la session qui s’achève, l’Assemblée nationale a examiné 39 textes de loi répartis comme suite : 26 projets de loi, 9 Ordonnances et 4 propositions de loi. Seules 4 lois, sur les 39, ont été adoptées au terme de la tenue des commissions mixtes paritaires réunissant l’Assemblée nationale et le Sénat.
Sur le contenu, il y a entre autres : le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes ; le projet de loi portant révision de la loi du 12 octobre 2002 portant Code du travail en République gabonaise ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance instituant l’obligation de mise en valeur des concessions d’aménagement foncier et de construction d’immeubles en République gabonaise ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance sur la sous-traitance en République gabonaise ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance portant création d’une réserve stratégique d’or en République gabonaise ; le projet de loi instituant des mesures spécifiques incitatives pour le rapatriement des capitaux sur le territoire national.
Ce sont ces différents textes de loi qui ont semblé avoir un impact direct sur la vie quotidienne des populations de notre pays. Sans omettre la modification portant sur « la prolongation des déclarations de naissance, afin de juguler le problème des enfants qui naissent et qui grandissent sans actes de naissance ».
« Ce délais est désormais de 15 jours pour la déclaration des naissances faites en zone urbaine, et un mois pour les déclarations faites en milieu rural », a précisé le député. Aussi, la loi a-t-elle créée un Centre national d’état-civil avec des démembrements à l’échelle provinciale et départementale.
Les agents seront spécialement affectés dans les mairies et les sous-préfectures avec pour mission d’établir des actes d’état-civil aux compatriotes désireux. Ce sont ces différents textes de loi et bien d’autres, qui ont suscité l’échange à bâton rompu, entre le député David Ella Mintsa et les chefs de villages et regroupements du 4e siège du département du Ntem.