Après l’arrestation de Jean-Rémy Yama : La société civile se mobilise pour sa libération
Les leaders syndicaux de Dynamique Unitaire (DU), Snec, Sena, Copil Citoyen, et bien d’autres, vont organiser une conférence de presse demain, jeudi 3 février 2022, à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville.
LE leader de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU), enseignant-chercheur membre du Syndicat national des enseignants-chercheurs du Gabon (Snec) et membre influant de la société civile gabonaise, Jean-Rémy Yama, a été présenté devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de Libreville, ce mercredi 2 mars 2022, pour les faits non encore élucidés.
A l’annonce de cette audience « secrète », plusieurs leaders de la société civile gabonaise et leurs membres se sont déportés dans l’enceinte du Palais de justice de la capitale, pour s’enquérir les mobiles de l’interpellation de leur collègue et leader syndical. Mais, peine perdue.
Ils n’ont pas eu accès à la salle de l’interrogatoire. Au vue de cette situation, les responsables de Dynamique Unitaire, Syndicat national des enseignants-chercheurs du Gabon, Syndicat de l’Education nationale (Sena), Copil Citoyen et bien d’autres, ont décidé avec certains membres de leurs différentes bases, d’animer une conférence de presse demain, jeudi 3 février 2022, à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, pour définir la conduite à tenir face à cette arrestation qu’ils jugent arbitraire.
Selon notre confrère L’union du mardi 2 février 2022, le leader syndical, Jean-Rémy Yama, interpellé à l’aéroport Léon Mba de Libreville, le 27 février courant, serait poursuivi par la justice gabonaise dans l’affaire SCI-Serpentin, dont il en est le propriétaire. Quatre enseignants auraient déposé contre M. Yama. Affaire à suivre !
Par Toussaint ABA’A ESSONO