[Oyem/Semaine nationale de l’environnement] : Conférences-débats et nettoyage de la ville au menu
Ces activités ont été rehaussées par la présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, qui avait à ses côtés, entre autres, le préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, le maire intérimaire de la commune d’Oyem, Alain Christian Pandzou, le directeur provincial de l’Environnement, Stessy Médi Moudinguéla.
L’ÉDITION 2023 de la semaine nationale de l’environnement est célébrée au Gabon sous le thème : « Solutions à la pollution plastique ».
A Oyem, la direction provinciale de l’Environnement et de la Protection de la nature du Woleu-Ntem a célébré avec faste cette « semaine », les 5 et 6 juin dernier, en communion avec les autorités provinciales, en tête desquelles, le gouverneur, Jules Djéki, qui avait à ses côtés, le préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, le maire intérimaire de la commune d’Oyem, Alain Christian Pandzou et le directeur provincial de l’Environnement, Stessy Médi Moudinguéla.
Les activités y relatives ont tourné autour des Conférences-débats sur la gestion des déchets plastiques, animées par les sociétés Sobraga, Siat-Gabon et Olam Rubber.
Sans omettre le vaste opération de salubrité publique (ramassage des détritus, nettoyage des abords de la voie et des habitations, curage des caniveaux), planting symbolique des arbres et exposition des produits divers à travers les stands dressés pour la circonstance dans les jardins de l’Hôtel de ville du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
A l’ouverture, le lundi 5 juin, le dépositaire légal de l’autorité de l’État dans le Septentrion, a précisé que : « Le thème de cette année (…), retenue par le programme des Nations-Unies pour l’environnement, s’inscrit dans la politique du Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba. Un programme qui vise à préserver notre écosystème et notre environnement, gages de notre bien-être commun ».
Pour le gouverneur, la semaine nationale de l’environnement est une occasion de mettre en lumière notre responsabilité individuelle et collective, face à la nature et à la santé de notre planète. Pour y arriver, Jules Djéki propose, entre autres, la réduction de l’utilisation des plastiques, se passer de l’utilisation des plastiques à usage unique et des plastiques oxo-dégradables et biodégradables.
Et, le directeur provincial de l’Environnement, Stessy Médi Moudinguéla, de renchérir en rappelant qu’en 2010, le gouvernement avait interdit l’importation et la commercialisation des sachets plastiques non recyclables par arrêté numéro 1 489 du 16 juin 2010. Pour réduire l’utilisation de ces plastiques, de DP en charge de l’Environnement dans le Woleu-Ntem a exhorté « nos politiques ou notre gouvernement, la construction d’une unité de recyclage des déchets plastiques dans la province du Woleu-Ntem, susciter l’installation d’un opérateur économique chargé de recyclage dans ladite province ».
M. Médi Moudinguéla a révélé à l’assistance que nos cours d’eau, océans et mer regorgent actuellement 150 millions de tonnes de plastiques. Il a, ainsi, invité les opérateurs économiques et les populations – dont les activités quotidiennes entraînent la pollution – à prendre des dispositions sanitaires pour éviter une dégradation plus accrue du milieu naturel et vital de nos populations.
De son côté, l’édile d’Oyem par intérim, Alain Christian Pandzou, a profité de cette semaine dédiée à l’Environnement, pour inviter les populations à se mobiliser « pour trouver des solutions durables à la pollution plastique, et ensemble, faisons d’Oyem, une ville pilote d’éco-citoyenneté et de développement durable dans notre pays ».
La Rédaction