[Après le déraillement d’un train minéralier] : Les précisions et assurances du DG de Setrag

Christian Magni a devisé avec la presse, sur l’origine de l’incident, les efforts déployés par les équipes de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag) en collaboration avec le gouvernement, pour un retour rapide du trafic.

A la suite d’une réunion d’urgence avec le gouvernement représenté par le ministre du Transport, Brice Constant Paillat, le directeur général de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), Christian Magni, s’est entretenu longuement, le lundi 26 décembre dernier avec la presse, pour donner des précisions sur le déraillement d’un train minéralier survenu dans la nuit du 23 au 24 décembre courant, entre les gares d’Offoué et de Booué.

Un incident qui serait dû à un glissement de terrain au PK 233, et qui a endommagé près de 900 mètres de voie ferrée, créant au passage un viaduc de 100 mètres de hauteur. Face à la presse, le DG de Setrag a réaffirmé la décision prise en interne, après consultation du gouvernement, d’interrompre jusqu’à nouvel ordre, le trafic ferroviaire.

Tant, les dégâts causés par ce déraillement nécessitent d’importants et colossaux travaux. Un arrêt du trafic qui pourrait durer plusieurs jours voire des semaines entières.

« Nous ne pouvons pas vous dire combien de temps prendront les travaux de rétablissement de la voie », a regretté Christian Magni. Non sans poursuivre que, « nous attendons les résultats des études géo-techniques menées par les experts. Lesquelles détermineront la suite. Pour l’instant, les équipes sont sur le terrain pour le retrait du matériel englouti, qui est encore en bon état », a martelé le patron de Setrag.

Rappelons que cet incident ferroviaire a fait quatre blessés chez les cheminots, qui ont été promptement pris en charge par la direction générale de l’entreprise, ainsi que le reste des clients. Ces derniers ont d’ailleurs été remboursés et les quatre blessés internés dans une structure de santé.

Trois d’entre eux ont déjà regagné leurs familles et le dernier est resté auprès du service médical, pour des soins supplémentaires.

Par Esther Majoie ASSONG EBANG

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