Hôtel de ville de Libreville : Le budget 2022 en baisse de plus d’un milliard
Le budget examiné et adopté à l’unanimité des conseillers municipaux s’élève, en recettes et en dépenses, à 26 milliards 371 millions 948 mille 320 francs CFA. Ce conseil municipal extraordinaire était dirigé par la mairesse de Libreville, Christine Mba Ntutum épouse Mihindou.
LES conseillers municipaux de l’Hôtel de ville de Libreville ont examiné et adopté à l’unanimité, le budget primitif 2022, en recettes et en dépenses à 26 milliards 371 millions 948 mille 320 francs CFA, le mardi 15 mars dernier, à la faveur d’une session ordinaire de l’institution municipale.
Un budget qui connait une baisse de 1 milliard 347 millions 243 mille 004 francs CFA, par rapport à l’exercice 2021. Ouvrant les travaux en présence du gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba, la mairesse de Libreville, Christine Mba Ntutum épouse Mihindou, a expliqué l’impossibilité par les conseillers municipaux, de prendre en compte la totalité des besoins exprimés par l’institution lors des conférences budgétaires.
Une situation qui a amené le bureau du Conseil, à la reconduction des crédits votés en l’année dernière, tout en priorisant les dépenses ayant trait à la lutte contre l’insalubrité et d’autres points essentiels contenus dans la lettre de cadrage de la présidente du Conseil municipal de la capitale gabonaise. L’édile a expliqué la baisse criarde de la manne budgétaire de cette année, par « l’absence de l’apport d’une balance d’entrée ».
Christine Mba Ntutum a, par conséquent précisé, que le budget de cette année sera essentiellement consacré à la lutte contre l’insalubrité – pour faire de Libreville une capitale propre, belle et écologique -, au relèvement des indemnités des auxiliaires de commandement, à la régularisation des espaces commerciaux et bien d’autres projets non moins importants.
A noter que ce Conseil municipal s’est tenu en présentiel ce, après l’annulation, il y a peu, de toutes les mesures restrictives dues à la Covid-19, par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Par Pierre ABESSOLO