Bitam : Le 3e maire-adjoint Aubin Mbeang Ondo déchu de son poste

C’était au cours de la session extraordinaire du Conseil municipal du chef-lieu du département du Ntem. Sur un total de 32 votants, 31 Conseillers ont voté pour la destitution du maire-adjoint contre une voix seulement en sa faveur.

Le maire exclu du bureau du Conseil municipal de Bitam

C’EST un véritable « vote sanction » qu’a subi le 3e maire-adjoint de la commune de Bitam, Aubin Mbeang Ondo, qui a été relevé de ses fonctions, le 26 février 2022, au cours d’une session extraordinaire du Conseil municipal du chef-lieu du département du Ntem.

En effet, sur un total de 32 votants, 31 Conseillers municipaux ont voté pour la destitution de leur collègue contre 1 seul voix en sa faveur. Une session extraordinaire du Conseil municipal de Bitam, qui avait comme seul point à l’ordre du jour : examen et adoption de la motion de défiance contre le 3e maire-adjoint chargé des Affaires sociales, conformément à l’article 63 de la Loi n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation.

Une étape des travaux

Il est reproché à l’élu local des actes d’insubordination, de violence et d’irrespect envers certains de ses collègues maires et du secrétaire général de l’hôtel de ville de Bitam. « Notre collègue a commencé à développer des attitudes d’insubordination, d’irrespect, d’arrogance et de belliciste ce, à l’endroit des autres maires et du secrétaire général qu’il injurait devant les usagers », a relevé le président du bureau du Conseil municipal de Bitam, Jules Mbelé Asseko.

Un comportement rétrograde que l’ensemble des conseillers municipaux – en dehors d’un seul – ont sanctionné à travers un vote qui s’est déroulé à huis-clos. Ce, en dépit des explications données par le mis en cause.

Si cette destitution est entérinée par la tutelle, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, les 33 Conseillers municipaux de Bitam seront à nouveau convoqué dans les semaines à venir, pour élire un nouveau 3e maire-adjoint.

En attendant, il semble que l’édile destitué et le directoire de son parti, Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), entendent faire appel à cette décision auprès des instances habiletées.

A noter que cette session a été ouverte et clôturée par le sous-préfet du district de Meyo-Kyè, Martin Mba Mengue, en lieu et place du préfet du Ntem empêché. Et, les travaux ont été dirigés par le conseiller, Samuel Minko Nguema.

Les conseillers municipaux présents

Par Chrisaint Messie M-E.

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