Jacques Adiahenot : « Nous n’irons pas aux élections que nous n’avons pas préparées »
Cette annonce fracassante a été faite par l’ancien membre du gouvernement devenu opposant, à l’occasion de la sortie officielle, à Libreville, de la plateforme « Gabon d’abord », dont il est aux commandes. Une structure qui regorge en son sein certains hommes et femmes politiques, membres de la société civile et religieux proches de l’opposition gabonaise.
« GABON d’abord ». C’est la nouvelle plateforme « d’échanges, de concertation et de prise de décisions sur des sujets divers, notamment politiques », qui a été présentée au public, le samedi 19 février 2022, à Libreville.
Cette nouvelle « tribune politique » a, à sa tête, l’ancien membre du gouvernement et ex secrétaire général adjoint du Parti démocratique gabonais (PDG), Jacques Adiahenot. Il a comme vice-présidents, Edmond Okemvele Nkogho et Pr. Pierre André Kombila.
ON y retrouve également, en qualité de conseillers, Mgr Jean Bernard Asseko Mve, pasteur Ngoussi, Martin Edzodzomo Ella (médiateur), Jean Godel Yendi Yeka et Jean Claude Boulanga (porte-paroles), Me Louis Gaston Mayila et Paul Malekou (comité de sages), etc.
Après avoir dévoilé le logo de ladite plateforme, Jacques Adiahenot, a précisé que « Gabon d’abord » n’est pas une formation politique. C’est juste une structure d’échanges et de propositions constructives, qui est ouverte aux Gabonais d’horizons divers, pour discuter de l’avenir du pays.
En clair, cette nouvelle plateforme est mise en place en prélude aux élections générales de 2023 (présidentielle, législatives et locales). A ce sujet, le président de « Gabon d’abord » a prévenu : « nous devons prendre part à la préparation de ces élections. Nous devons être partout, pour prendre en charge nos intérêts (…). Nous n’irons pas aux élections que nous n’avons pas préparées », a-t-il déclaré.
Une manière pour l’opposant d’inviter le pouvoir en place, à mettre en contribution toutes les intelligences, tous les bords politiques, la société civile, les confessions religieuses…, pour préparer un scrutin crédible et dépoussiéré de toute contestation.
Par E-EM.