Oyem/Référendum : Les partisans du « NON » toujours invisibles sur le terrain

Les populations de la ville d’Oyem s’interrogent sur l’absence remarquée sur le terrain, des leaders politiques et de la société civile qui sont contre la nouvelle Constitution ce, à un jour seulement de la fin de la campagne de l’élection référendaire dans l’ensemble du pays.

ALORS que la campagne référendaire prend fin dans 24 heures, c’est-à-dire le vendredi 15 novembre 2024 à 24 heures, les populations toutes écuries politiques et associatives amorcent la dernière ligne droite de leurs causeries et échanges avec les populations devant voter le samedi 16 novembre courant.

A Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon), les opérations de charme vont bon train dans les deux arrondissements, surtout avec les coordinations « propagandistes » du « OUI » pour la nouvelle Constitution.

Depuis lors, il n’y a pas l’ombre d’un seul partisans des adeptes du « NON » dans toute la ville. Une absence qui étonne plus d’une personne dans le chef-lieu du Septentrion.

Si tant est que, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, et la Haute autorité de la communication (HAC) avaient autorisé, non seulement un égal accès sur le terrain, mais également dans les médias publics et privés. Qu’est-ce qui peut alors justifier l’absence sur le terrain Oyemois des « opposants » à la nouvelle loi fondamentale ?

Peut-être que les plus « courageux » d’entre eux apparaîtront le dernier jour de la campagne, pour mieux convaincre l’électorat. Peut-être également une stratégie politique de ces « vendeurs » du NON.

La Rédaction

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