Oyem : Une messe en hommage au défunt policier Michel-Judicaël Mbadinga

Cette messe d’action de grâce a été organisée par les responsables du Commissariat de police d’Oyem, le samedi 5 octobre 2024, en la chapelle de l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus d’Angone.

A l’initiative des chefs du Commissariat de police d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon), une messe a été organisée le samedi 5 octobre 2024 en la chapelle de l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus d’Angone (1er arrondissement d’Oyem), en hommage de leur élément Michel-Judicaël Mbadinga, décédé des suites d’une maladie, il y a peu, à Libreville.

Une eucharistie qui a été dirigée par l’aumônier des Forces de défense et de sécurité (FDS), l’abbé Emmanuel Mewourou, en présence du Directeur régional des polices urbaines nord (DRPU), Colonel Marcel Manguilat Nzamba. Lequel n’a pas manqué de reconnaître les qualités humaines de son collaborateur disparu.

« Michel-Judicaël était un policier exemplaire, plein d’abnégation au travail, courtois et discipliné. Au-delà de ces qualités, il faut retenir que nous avons un passage sur la terre qui doit être marqué comme chrétien, athée, comme appartenant à une quelconque obédience. Aujourd’hui, nous sommes venus rendre grâce à Dieu pour repos de l’âme de Michel-Judicaël Mbadinga, pour la vie qu’il a passé avec nous. Nous demandons à Dieu de le recevoir et que son âme repose en paix », a intercédé le Colonel Marcel Manguilat Nzamba.

Et, dans son homélie tirée de Saint-Luc, l’abbé Emmanuel Mewourou a rappelé que la vie sur terre n’est que vanité. Le prélat a exhorté les policiers présents (et les absents), à se servir de la messe d’action de grâce Michel-Judicaël Mbadinga, pour améliorer leurs relations, leur quotidien d’abord entre eux, ensuite avec le peuple qu’ils ont la lourde et délicate mission d’assurer la sécurité.

« Ce qui va rester avec Michel-Judicaël, ce ne sont que des souvenirs. Ces souvenirs doivent nous éclairer, doivent nous interpeller à améliorer vos relations. Parce que vous êtes au service du peuple et de la nation. Cela doit se faire en toute humilité et dignité, tout en respectant l’homme, qui est un être sacré », a prêché l’aumônier des FDS.

Une messe souvenir d’un policier qui tiré sa révérence étant encore en fonction, organisée par sa hiérarchie, qui devrait faire école au sein d’autres administrations du pays.

La Rédaction

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