Bitam : Un Tchadien décapité par son compatriote au Quartier-Est

L’innommable assassin est Mahamat-Sana. Il a coupé la tête de son compatriote (dont l’identité ne nous a pas été révélée) à l’aide d’une machette, dans une chambre d’une maison occupée par plusieurs colocataires.

FUSION d’horreur au Quartier-Est (au lieu dit Vallée de Mengomo), à Bitam, chef-lieu du département du Ntem (Nord du Gabon). Dans l journée du vendredi 27 septembre 2024, aux environs de 15 heures, un Tchadien nommé Mahamat-Sana a décapité son compatriote (dont l’identité ne nous a pas été révélée) à l’aide d’une machette.

L’horrible scène s’est déroulée dans la chambre d’une habitation occupée par plusieurs colocataires. Nul ne sait, jusqu’à ce jour, les raisons réelles qui ont poussé le Tchadien à ôter la vie à son frère.

Toutefois, et selon une source proche dossier, une prise de bec entre les deux compatriotes serait à l’origine du drame. L’innommable Mahamat-Sana aurait mal apprécié que son compatriote ait injurié sa mère au cours de leur dispute depuis la chambre.

Il allait se saisir de la machette, avant de venir sectionner la tête de son compatriote qui, semble-t-il, était allongé sur le lit au moment de la dispute. Après avoir commis son forfait, Mahamat-Sana tente de dissimuler le sang de sa victime à l’aide de seaux d’eau.

Selon la source, c’est une colocataire qui est attirée par le comportement douteux du présumé assassin. « Il faisait des vas et viens avec des seaux d’eau qu’il prenait depuis la pluie jusqu’à la chambre. Il passait devant moi au moment où je préparais le foufou (…). Après un temps, j’ai commencé à voir de l’eau mélangée du sang qui sortait de leur chambre. Et, quand je lui demande l’origine du sang, il a dit qu’il avait égorgé une poule », a confié la colocataire.

N’étant satisfaite de ces réponses, la dame a alerté son amant, qui va finalement découvrir le pot-au-rose. En défonçant la porte de la chambre, l’homme découvre le corps inerte du Tchadien sur le lit, avec la tête coupée.

L’antenne départementale de la Police judiciaire (PJ) a été immédiatement saisie. Laquelle n’a pas tardé à mettre la main sur l’auteur de l’acte ignoble, avant d’ouvrir une enquête.

La Rédaction

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