Woleu-Ntem/Santé : Début de la vaccination intensifiée des enfants de 0 à 14 ans et des femmes enceintes le lundi 12 août 2024
Cette campagne de vaccination contre les épidémies de rougeole, fièvre jaune, diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite, hépatite et méningite, est organisée du 12 au 15 août 2024 par le ministère de la Santé, en collaboration avec l’OMS et l’Unicef, dans les cinq départements du Septentrion : Ntem (Bitam), Haut-Ntem (Minvoul), Okano (Mitzic), Haut-Como (Minvoul) et Woleu (Oyem).
LE ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), organisent du lundi 12 au jeudi 15 août 2024 à travers la province du Woleu-Ntem, la campagne de Vaccination intensifiée (AVI), couplée à l’administration de la vitamine A aux enfants de 0 à 14 ans et aux femmes enceintes.
C’est dans cette optique que la direction générale de la promotion de la santé (DGPS) a organisé, le samedi 10 août 2024 à la direction régionale de santé nord (DRSN), à Oyem (chef-lieu de la province du Woleu-Ntem), un atelier de renforcement des capacités des responsables des centres médicaux départementaux et des mobilisateurs sociaux. Lesquels vont sillonner les cinq départements du Septentrion : le Ntem (Bitam), Haut-Ntem (Minvoul), Okano (Mitzic), Haut-Como (Minvoul) et Woleu (Oyem).
Selon le directeur général de la promotion de la santé, Dr. Armel Boubindji, « Nous sommes dans la province du Woleu-Ntem pour travailler avec la direction régionale de la santé et les autres partenaires : les ONG, la Croix-Rouge gabonaise, la Crec provinciale, pour préparer les activités d’intensification de la vaccination. Cela part d’un constat que le ministère de la santé et ses partenaires font au quotidien. A ce jour, nous avons des couvertures vaccinales qui sont assez faibles. Il devient impérieux de pouvoir mener des activités en faveur de la vaccination, pour améliorer cette couverture vaccinale ».
Il ressort que la province du Woleu-Ntem est une région à hauts risques à cause de sa situation géographique avec les pays frontaliers, c’est-à-dire le Cameroun et la Guinée Équatoriale. Le ministère de la Santé a donc jugé utile de mener cette campagne vaccinale, pour prévenir certaines maladies qui sont signalées dans les pays voisins.
Cette campagne concerne les épidémies de rougeole, fièvre jaune, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatite et méningite. A travers un communiqué officiel, le gouverneur du Septentrion, Jules Djéki, a invité les populations à réserver un accueil chaleureux aux équipes chargée de cette campagne de vaccination.
La Rédaction
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