Polémique autour du référendum : « Les partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé invitent la classe politique à se consacrer à l’essentiel….la transition »

Cet appel a été lancé par le porte-parole des partis membres de l’appel d’Angondjé, au cours d’une conférence de presse organisée, le vendredi 9 août 2024, au siège du Conseil national de la démocratie, à Libreville.

APRÈS un mois de silence suite au décès brutal de leurs membres, en la personne de la présidente de l’UDS, Bruneli Azizet, Les partis politiques membres de « L’appel d’Angondjé », ont renoué avec leur habituelle conférence de presse, le vendredi 9 août 2024, au siège du Conseil national de la démocratie (CND), de Libreville.

De la voix de leur porte-parole, Joachim Mbatchi Pambou, les leaders politiques de « L’Appel d’Angondjé » n’ont pas manqué d’exprimer clairement leur volonté à voter « oui », lors du prochain référendum. « Oui, parce que nous sommes tous comptables, leaders politiques, syndicalistes et acteurs de la société civile, responsables religieux, citoyens, civiles et militaires », pensent les membres de « L’appel d’Angondjé ».

Pour y remédier à la situation, ces leaders suggèrent au peuple gabonais de changer de paradigme aux côtés du chef de l’État, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, et du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

« Oui, parce que l’agenda de la transition contient un chronogramme et un contenu que nous avons accepté ; oui, parce qu’il nous faut tourner la page de la transition; oui, parce que la vie, comme la science, évolue par erreur corrigée ; oui, parce que nous avons foi en la capacité du peuple à opérer le bon choix ; oui, parce qu’il y a un temps pour tout et un temps pour toute chose sous le soleil ; oui, nous voteront et appelons à voter pour le oui au référendum pour ouvrir une nouvelle page de l’histoire de notre pays », a martelé M. Mbatchi Pambou.

Il n’a pas manqué de rappeler que, le vote référendaire n’a pas pour finalité, le choix des personnes qui occuperont les charges publiques. Mais plutôt, « il s’agit de choisir un format qui fixera le socle sur lequel reposera notre Constitution. Il ne s’agit pas de porter une préférence avant terme, d’un quelconque candidat déclaré ou pas à l’élection présidentielle », a poursuivi Joachim Mbatchi Pambou.

Par conséquent, les membres de « l’Appel d’Angondjé » ont exhorté l’ensemble de la classe politique à se consacrer à l’essentiel, qui consiste à accompagner le processus de la transition pour parvenir à terme, à l’organisation des élections libres et transparentes qui concluront la fin de la présence du CTRI à la tête de l’Etat.

La Rédaction

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