Union sportive d’Oyem : Dirigeants et supporters accordent leurs violons pour une sortie de crise

CE rendez-vous de « la paix des braves » était très attendu par des milliers des inconditionnels de l’Union sportive d’Oyem (USO). En effet, les responsables du bureau directeur, les membres du Collectif des supporters et autres filles et fils de la commune d’Oyem et du département du Woleu, se sont retrouvés, dans un hôtel de Libreville, le samedi 30 octobre 2021, pour une réunion de sortie de crise.

L’Union sportive d’Oyem

Il s’agissait, en réalité, des « Assises pour la redynamisation de l’Union sportive d’Oyem ». Un tour de table qui avait comme principaux points inscrits à l’ordre du jour : les attentes du Collectif des populations du département du Woleu et de la commune d’Oyem, au sortir de l’assemblée générale du 15 septembre 2021; la vision du directoire de l’USO par rapport à la situation conflictuelle actuelle.

Dans son exposé de circonstance, le représentant du Collectif des supporters de l’USO, Amédée Ekogha Assa, n’est pas allé par le dos de la cuillère, en accusant vertement le bureau actuel, d’une gestion scabreuse du club cher à tous les Oyemois.

Le représentant des supporters n’a pas manqué de fustiger la violation des textes du club par le bureau dirigeant actuel, qui a organisé dans l’illégalité, l’assemblée générale du club, le 15 septembre 2021, à Libreville. Une réunion « restreinte », qui s’est tenue avec un « groupuscule » des personnes, dont la majorité ne faisait pas partie du directoire de l’équipe.

C’est au terme de cette réunion que le poste de président du « Conseil de surveillance » a été confié à Hubert Daladier Minang Fils. Aussi, le président actif de l’Union sportive d’Oyem, Touré Asseko, a-t-il dressé à son tour, le tableau peu enviable du club. Une situation qui serait due à l’absence de moyens financiers et matériels pouvant subvenir aux besoins du club.

A en croire Touré Asseko, « le club a de nombreuses dettes, vu que les fils et filles d’Oyem manquent de réelle volonté pour accompagner l’équipe ». C’est la principale raison qui a poussé le président actif de l’USO vers un autre fils du département du Woleu, Hubert Daladier Minang Fils, pour solliciter son appui multiforme.

En définitive, le président Touré Asseko a reconnu certains manquements dans sa gestion. Il s’est dit disposé à faire son mea culpa au cours d’une assemblée générale extraordinaire, qu’il entend convoquer dans les semaines à venir à Oyem.

Pour marquer sa bonne volonté et sa détermination à changer dorénavant de paradigme, le président actif de l’Union sportive d’Oyem a pris d’importantes décisions devant ses frères et sœurs du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

Il s’agit de l’annulation de l’assemblée générale du 15 septembre 2021, dissolution du Conseil de surveillance, annulation du projet de changement de dénomination du club, poursuite de son mandat jusqu’à son terme et retrait de Hubert Daladier Minang Fils des instances de l’USO.

Les participants ont instruit, d’une part, le Collectif à se conformer aux dispositions réglementaires de la loi 35/62 relative aux associations, pour sortir de l’ilégalité ; à organiser les supporters du club et à s’affilier à l’équipe.

Le directoire de l’USO a été invité, d’autre part, à respecter scrupuleusement les décisions énoncées par le président du club ; à organiser une assemblée générale extraordinaire à Oyem au plus tard la fin du mois de novembre 2021, à veiller au respect des recommandations issues des assises de la capitale gabonaise du 30 octobre 2021.

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