Oyem : Les employés de Bordamur réclament les meilleurs conditions de vie et de travail

Les agents de CFG et de la TFC ont profité du passage du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djéki, lors de la Journée réservée à l’Environnement le 5 juin 2024, pour révéler à la disposition des médias présents, les injustices dont ils sont victimes au quotidien, de la part de leur employeur.

LES agents de Gabon Flooring Company (GFC) et de Tropical Forest production (TFP) – ex Bordamur – ont profité du passage du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki à leur site de Assok-Begue, – localité située à la frontière entre les départements de l’Okano (Mitzic) et le Woleu (Oyem), au nord du Gabon -, le 5 juin 2024 (lors de la Journée de l’Environnement), pour interpeller les médias, sur les injustices dont ils sont victimes au quotidien de la part de leur employeur.

Ces jeunes, pères et mères de familles gabonais réclament du directoire de Bordamur, une société forestière, des meilleures conditions de vie et de travail. Les différents représentants des personnels interviewés ont relevé le non respect par leur hiérarchie, des règles élémentaires relatives au Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti), la prise en charge médicale, l’accès à l’eau et à l’électricité, etc.

Selon l’un des délégués du personnel, RFNZ, « A la GFC, le code du travail n’est pas respecté. Il est appliqué par nos chefs toujours en leur faveur. Les logements ne sont pas adéquats pour nous qui avons des familles nombreuses, le camp est sale, le travail est dur et la paye est petite. Au vue de ses difficultés, notre chef du personnel nous demande de démissionner et d’aller voir ailleurs si nous ne sommes pas contents », a-t-elle expliqué.

Avant de poursuivre que, « n’ayant pas de voix, nous sommes obligés de nous taire. Pas que nous ne connaissons pas nos droits. Mais, parce que nous savons que nous n’aurons jamais gain de cause devant nos chefs, encore moins devant l’inspection du travail », s’est indignée la déléguée du personnel.

Laquelle a également soulevé le problème des primes, qui sont parfois détournées ou coupées injustement par les responsables de l’entreprise. A cela s’ajoute les bulletins de salaire qui, aux dires des employés de la GFC et de TFP, sont souvent photocopiés et brûlés par leur employeur.

« Nous supplions le président de la République et le gouvernement de la Transition, de faire valoir les droits des gabonais à la GFC et à TFP, parce que nos droits sont bafoués et nous sommes maltraités, non seulement par les chinois, mais également par nos frères gabonais (…). Ici, nous vivons le trafic d’influence, l’abus du pouvoir et d’autorité », a lancé la déléguée du personnel.

Des récriminations qui ont été bottées en touche par la direction générale de Bordamur. Pour la responsable, Mme Wang, l’entreprise fait un effort pour appliquer la réglementation gabonaise en matière de travail, afin que les droits des employés soient respectés.

La Rédaction

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